lundi 3 août 2009

Les Deux Montagnes (et les deux fils)

Les Deux Montagnes (et les deux fils)

Dimanche dernier j’ai prêché au sujet des « Deux Montagnes » dans le livre Hébreux chapitre douze et les versets 18 à 29.

Dans ces versets l’auteur du livre a comparé la montagne du Sinaï à la montagne de Sion, et on peut voir les différences entre les deux. C’est une comparaison des deux alliances, l’ancienne et la nouvelle. La première montagne donne une impression de crainte ; elle est une montagne très foncée et de qui le châtiment est très dur pour les pécheurs.

La deuxième montagne est glorieuse, éclatante, et remplie de joie. Mais pour ceux qui n’acceptent pas cette montagne le châtiment sera plus dur que le châtiment de la première montagne.

A ce même sujet nous pouvons voir la comparaison des deux fils d’Abraham dans le livre des Galates. Agar, la mère du premier fils, représente le mont Sinaï (Gal 4:25), tandis que Sara représente Sion—« la Jérusalem d’en haut » (4:26). Ainsi, l’auteur de Galates a communiqué la même chose que d’Hébreux—ça c’est une comparaison des deux alliances.

Beaucoup de Chrétiens pensent que la nouvelle alliance est plus facile est plus agréable que l’ancienne. Ils pensent que la nouvelle alliance est une alliance de grâce est cette alliance n’est pas effrayante. Selon eux, cette alliance a Jésus Christ comme centre et ainsi elle est une alliance très douce, pleine de bonté, sans peur et sans reproche. Mais l’auteur du livre d’Hébreux nous communique une chose contraire. Au moins cinq fois dans ce livre il nous avertit de ne pas abandonner notre foi, parce que si quelqu’un rejette cette alliance qui est bien meilleure le châtiment sera très dur que le châtiment de la première alliance.


Pourquoi l’auteur a-t-il dit cela ? Pourquoi il a montré dans tout ce livre que Jésus est meilleur que les anges, meilleur que Moïse et Josué, et de plus, meilleur que les choses de la première alliance – le tabernacle, l’autel, la table des pains de proposition, l’arche—parce que toutes ces choses sont simplement « l’ombre des choses à venir » (Colossiens 2:17), c’est-à-dire, l’ombre de les choses de la deuxième alliance. Et qu’est-ce que c’est, donc, que cette deuxième alliance ? La première alliance est une ombre--la deuxième alliance est la vérité ; elle représente les choses actuelles. Et il est naturel que les choses actuelles soient meilleures que les ombres.


Voilà l’importance et la signification « des deux montagnes » !

lundi 1 juin 2009

Il nous faut être remplis

Il nous faut être remplis

La volonté de Dieu pour les hommes c’est la plénitude. Il veut que tout homme soit rempli. Rempli de quoi? Rempli de Dieu.

« Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre? dit l’Éternel.»

Oui, il les remplit, et ce même Dieu qui a de la puissance de remplir même les cieux et la terre entières, il a aussi la puissance de remplir un homme. Dans un univers si grand, si vaste, Dieu est encore tout-présent; pourquoi pas présent dans des hommes qui sont le chef-d’œuvre de sa création? Pourquoi l’homme doit exister sans un tel grand Créateur? Pourquoi le cœur de l’homme doit être un vide, un désert, un lieu bizarre qui n’a pas Dieu?

Certainement Dieu ne veut pas cette triste condition-là. Il veut habiter, il veut remplir tout lieu, surtout cette créature qui est son bien-aimée.

Pourquoi restons-nous, l’humanité, dans cette condition tragique? Pourquoi ne tournons-nous pas plutôt vers Dieu et prenons-nous la plénitude que Dieu a plaisir de nous donner?

Le besoin de l’homme est vaste, c’est une fosse sans fond; mais en même temps, l’ampleur de Dieu est sans fin, illimitée.


jeudi 28 mai 2009

Sermon - Mai 24



Dimanche j’ai prêché à propos de la nouvelle naissance que se trouve dans Jean 3. 1-15. il y a au moins huit fois dans ces quelques versets qu’on lit le mot naît/né ou naître. Ce n’est pas probablement par hasard que l’homme central dans cette histoire était un « chef » des Juifs, parce qu’il est apparent, pour cette raison, que l’enseignement de «Jésus s’applique à tout le monde, et il n’y a pas exception pour les plus grands. La nouvelle naissance est pour tous.

Il y a quelques observations que je peux faire au sujet de la nouvelle naissance, de ce passage.
D’abord, j’observe que cette naissance est une seconde naissance et une naissance d’en haut, d’au-dessus; j’apprends cela du grec, parce que le mot a les deux sens. Ensuite, cette seconde naissance est une chose spirituelle; trois fois Jésus dit les mots « né de l’Esprit ». Même Jean-Baptiste, ce grand homme, était encore « parmi ceux qui sont nés de femmes » (Luc 7. 28), et il n’était pas autant grand que ceux qui sont nés de l’Esprit.

J’observe aussi que cette naissance est obligatoire. « Il fut, Jésus a dit, que vous naissiez de nouveau. » Il faut. Ce n’est pas une option. On ne peut pas choisir à faire ou ne pas faire. « Si on ne naît de nouveau, Jésus a dit, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Il ne peut voir; il ne peut entrer. C’est impossible.

Parfois nous avons l’expérience de rencontrer quelqu’un qui a l’habitude d’aller à l’église ou même était un Chrétien pou longtemps, mais qui manque encore toute compréhension de la Bible et des choses spirituelles. Pourquoi est-il dans cet état? Parce qu’il n’est pas encore né de nouveau. La preuve est son aveuglement. Il ne peut pas voir le royaume de Dieu. Il lui faut naître de nouveau.

Voilà, mon message du dimanche.

Une priére

Aujourd’hui j’aimerais commencer avec une prière :

Père Céleste, merci pour écouter et de payer attention aux prières des hommes, des pécheurs, et des faibles lorsqu’ils s’approchent près de toi, et apportent leurs problèmes et leurs requêtes vers toi. Tu es toujours très patient avec nous, plein d’amour et de miséricorde. C’est cette patience-là qui nous donne confiance en t’approchant. Aie pitié de nous! » les dix lépreux ont crié à Jésus, et moi aussi, je le crie, parce que j’ai un grand besoin de toi—toujours, et en toute circonstance.

J’ai lu, la semaine dernière, dans Jacques 4. 8, « Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos cœurs, hommes irrésolus », et aussi dans Ésaïe 1. 16— « Lavez-vous, purifiez-vous. » Ce dernier verset est la véritable condition de ta grande promesse qui suit (verset 18) : « Si vos péchés sont comme le cramoisi, ils deviendront blancs comme la neige; s’ils sont rouges comme la pourpre, ils deviendront comme la laine. » Quelle promesse, quelle bonne promesse, mon Père, mais aussi quelle condition! Je dois laver mes mains, je dois purifier mon cœur; ces actions je dois les faire, moi-même; il faut que je les fasse. O Dieu, en ce cas, il est apparent que beaucoup de fois nous te prions en vain. « Laves-nous! » -- nous prions; mais tu réponds, « Lavez-vous! »

C’est un mystère, notre Père. Quelle partie est à toi, et quelle est la notre? Je me souviens de l’histoire de Zachée, l’homme qui est monté sur un arbre pour voir Jésus. Les mots de Jésus, « Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d’Abraham » -- ces mots ont été délivrés après que Zachée a déjà dit, « Seigneur, je donne aux pauvres la moitié de mes biens, et, si j’ai fait tort de quelque chose à quelqu’un, je lui rends le quadruple. » C’est-à-dire, c’était après que Zachée s’est lavé ses mains que Jésus a déclaré qu’il était sauvé.

Je vois, O Dieu, ton rôle, mais je vois aussi notre rôle, le rôle de l’homme. Et ainsi, O Dieu, aie pitié de nous! Incline nos cœurs (lorsque nous aussi nous essayons de les incliner) de faire ta volonté, de satisfaire tes conditions, afin que nous soyons, enfin, des adorateurs que tu peux accepter à ta montagne :

« Qui pourra monter la montagne de l’Éternel?
Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur… » (Psaume 24. 3-4)

Amen.